Mémoire effacée

8memoire effacee by maya wecompress com

 

Elle avait vraiment l’impression d'être une personne à part dans ce monde. Trop sérieuse ? toutes ses copines étaient amoureuses, avaient déjà fait l’amour au moins une fois, Sabrina, on ne comptait même plus, sans compter les positions qu’elle avait expérimenté !!! Marie avait l’impression d'être la seule à voir que la vie, ce n'était pas un jeu, et qu’on ne faisait pas n’importe quoi avec n'importe qui et avec son corps. Mais d’où lui venait cette sagesse ? elle ne le savait pas ? peut-être est-ce sa mère qui lui avait enseigné le respect de soi même et des autres? elle avait l’impression que les jeunes d’aujourd’hui ne respectaient rien ni les autres ni eux même, et qu’ils n’avaient aucune patience, qu’ils voulaient expérimenté tout , tout de suite sans attendre, sans attendre le bon, le bon moment...vouloir assouvir leur désir immédiatement...et jouer avec la vie et la mort.

Marie ne veut pas de cette vie-là.

 

Cette nuit-là, Sabrina fut réveillée par les cris de Marie qui criait

  • Non, laisse-moi, je ne veux pas, ne me touche pas, non, Marc, ne fais pas ça, non…
  • Non, non, non….

 

Sabrina s'empressa de secouer Marie qui continue de hurler et de se débattre dans son sommeil comme si elle se défendait d’un agresseur.

 

Sabrina a eu du mal à la réveiller mais au bout de deux minutes elle réussit enfin à la faire taire, et Marie ouvrit les yeux, un peu perdue.

  • qu’est ce qu’il se passe?
  • Tu faisais un cauchemar et tu hurlais et tu te débattais. Tu veux un verre d’eau ?
  • Oui je veux bien, merci

Les filles descendirent dans la cuisine. Marie était encore à moitié endormie, elle but son verre d’eau.

  • Désolée de l'avoir empêchée de dormir
  • Non ce n’est pas grave, je suis là pour cela. C’est moi qui t’ai invité. C’est toutes les nuits pareil ? toutes les nuits tu fais des cauchemars ?
  • Oui il me semble, je m’en souviens bien. Je fais toujours des rêves avec le même homme et la même jeune fille blonde. Je ne sais pas qui ils sont mais ils me sont familiers.
  • tu as prononcé un prénom dans ton cauchemar, peut-être cela te dira-t-il quelque chose? c’est Marc.
  • Marc ? Non cela ne me dit rien. Faut que je continue à fouiller dans l’arbre généalogique, peut être que je trouverais des similitudes. Le problème c’est que ma mère ne veut pas me donner des détails pour obtenir l’acte de mariage avec mon père, je porte le nom de famille de ma mère, je ne connais pas le nom et prénom de mon père. Elle l’a complètement banni de sa vie et de ma vie. Je me demande bien ce qu’il a fait pour cela ? et mes grands-parents maternelles sont bouche cousus, ils ne veulent rien me dire non plus!
  • Allez ! va plutôt te recoucher. Tu auras peut-être l'esprit plus clair demain.
  • Je crois plutôt que plus j'avance, plus cela s'embrouille…tu crois que c'est illégal de me refuser le droit de me donner le nom de mon vrai père ?

Je ne sais pas marie 

Mémoire effacée

 

Marie prend son courage à deux mains pour expliquer sa demande de thérapie à sa mère

  • Tu vois je crois que cela me ferait du bien. Je suis super angoissée en ce moment. Tu le vois bien. Je fais de plus en plus de cauchemars.
  • Oui je vois bien que tu t'angoisses. C’est peut-être le baccalauréat ?
  • Je pense qu'il y a plus que cela. J’arrive à une période où je cherche mes origines et où je ne trouve pas de réponses à mes questions et où je trouve toutes les portes fermées.  je ne connais pas mon père.  J’ai l'intime conviction que je sais des choses sur mon passé mais je n’ai pas accès à ma mémoire. J’ai besoin de savoir qui je suis et d’où je viens.
  • Ne va pas vers cette direction-là cela va te détruire. Tu n’as pas besoin d’en connaître plus sur ton père, il ne mérite pas ton intérêt sur sa personne.
  • Pourquoi ? pourquoi me refuses tu la vérité de mes origines ? pourquoi me refuses tu de retrouver la mémoire ?
  • Si tu ne te souviens pas des choses c'est qu'elles n'existent plus
  • Ou qu'elles ont existé et que tu ne veux pas me le dire
  • C’est pour ton bien et pour le bien de la famille
  • Et toi seule a le droit d'en décider ? n'ai-je pas le droit de savoir pour me faire mon idée aussi ? Je vais être majeure. J’ai le droit de connaître la vérité sur la famille, sur ma naissance, mon passé et mes ancêtres. Tu n'as pas le droit d'être la seule ni toi ni papy et mamy à en décider. Je voulais te voir pour te demander d'avoir recours à l'hypnose s'il le faut.
  • Je te demande encore pour l'instant de ne pas t'aventurer dans ce chemin. Cela risque de te détruire.  La vérité te détruira plus qu'elle ne t’apaisera. C’est pour te protéger que je fais cela même si je comprends ta quête de sens de tes origines. 

Des larmes de colère et de dépit coulèrent sur les joues de Marie. Elle ne comprenait pas sa mère et son obstination à vouloir cacher une vérité censée protéger marie. Mais c'est ce secret qui est en train de la détruire au contraire. Sa mère ne le vit-elle pas ?

  • Sache que coute que coute j’aurais une thérapie, c’est dans le processus de mes études en psychologie, tu ne m’en empêcheras pas
  • Alors tu devrais peut-être penser à faire autre chose qui t'éviteras de remuer le passé, ce serait plus sage
  • Renoncer à mes études de psychologie lors que ce n’est pas passion depuis plusieurs année. Jamais de la vie. Si tu m’en empêche je quitte la maison ! dit marie en claquant la porte au nez de sa mère
  •  

Mémoire effacée

 

Peu à peu le quotidien de Marie changea et trouva un nouveau rythme. Marie en plus de sa perfection et son obsession pour ses études trouva une manie pour la propreté.  Elle passait son temps à laver. Se laver. Les mains, le corps. Pouvait passer plusieurs fois le gant et le savon sur son corps et son sexe. Laver et relaver jusqu'à la perfection, jusqu'à ce que le sol et les robinets brillent. Elle avait l'impression que tout était toujours sale et impur et pleines de bactéries et pouvait contaminer tout le monde. Elle ne savait pas pourquoi elle se sentait toujours sale en permanence.  Elle sortait de moins en moins et ne sortait que pour aller au lycée. Elle trouvait toujours une excuse pour ne plus faire une virée avec ses amies de peur d'être contaminée.  Ou si elle sortait elle se lavait doublement. Sa mère ne voyait rien. Elle voyait une maison propre et rangée.  Tout était alignée de manière militaire et ordonnée.  Cela rassurait Marie qui sentait son univers 0s'effondrer tout autour d'elle au fur et à mesure. Manger devenait compliqué aussi. Chaque aliment devait être sain. Pesé au gramme près. Manger local.  Manger bio. Manger si possible végétarien. Marie n'a d'ailleurs jamais aimé trop la viande.  Manger sans les cochonneries d'additifs. Tout vérifier sur chaque paquet et tout faire soi-même.  Pas de plat industriel. Et elle n'avait pour obsession que de manger que du vert. Pour elle, le vert était synonyme de santé.  Elle avait découvert les bienfaits des graines et des épices et en mettait partout. 

 

Elle commençait à avoir peur des gens. Elle avait l'impression qu'ils lisaient dans ses pensées. Qu’ils savaient tout d'elle. Qu’elle était sûrement folle. Peu à peu des pensées obsédantes l'envahissaient. Sous forme d'insultes qui sortaient de je ne sais où à chaque passant qu'elle croisait. Elle ne se reconnaissait plus. D’où sortaient ces mots elle si prude et si gentille ? d’où sortait cette violence et cette vulgarité ? c'est comme si elle était possédée par une autre personne, ou une autre voix parlait en elle. Est-elle victime d’hallucination ? d'où sortent ces insultes ? ce n'est pas elle qui les pense non. Elle n'y croit pas. Elle ne se souvient pas avoir jamais pensé un seul mot de ce genre de quelqu'un de toute sa vie. Alors pour de pauvres inconnus qu'elle croise dans la rue ? qu'est ce qu'ils lui ont fait ? rien pourtant 

C’est elle qui est folle avec ce délire de paranoïa ou de persécution à croire qu'ils la croient folle en pensant qu'ils entendent ses délires et ses pensées.

Voilà pourquoi elle se refuse de plus en plus à sortir. Pour ne plus entendre ces voix. Ces insultes.

Et ce n'est pas tout. lorsqu'elle rencontre des hommes ou les copains de ses amies elle entend une voix dans sa tête qui sort de je ne sais où qui parle et qui parle sans arrêt lui disant qu'elle est une perverse et une marie couche toi là et que c'est ce qu'elle veut c'est à dire coucher avec tout le monde donc de ne pas hésiter et foncer et de séduire tout ce qui bouge et de baiser et baiser "puisque je ne suis qu'une s….pe."  Cette voix sort que des insultes et mots vulgaires sur le compte de Marie pour la qualifier, ce qui la outre au plus haut point. Mais pendant les conversations, Marie est envahie par cette voix et ne cherche qu'à la faire taire si bien qu'elle ne répond plus quand on lui parle, les yeux perdus ailleurs ou bien elle se met les mains devant les oreilles prétextant un mal être ou trop de bruit ambiant.  Parfois on la voit s'enfuir en courant subitement sans raison. Ses amies ne la comprennent plus et de moins en moins. Marie s'éclipse sans raison, s'isole de plus en plus, parfois pleure sans dire pourquoi. Même Sabrina n'arrive plus à lui tirer les vers du nez. Et ses amies ne la voient quasiment plus en dehors du lycée.

Mémoire effacée

 

  • Je te déteste, cria Sarah, tu t’es laissé engrosser par cet imposteur, incapable d’accepter que sa mère puisse remplacer son père et faire un enfant avec un autre.
  • Tais-toi, tu ne dis que des bêtises, rétorqua sa mère
  • Tu n’aimes plus papa, dis-le. Crie-le-lui que tu ne l’aimes plus, dis Sarah qui avait l'impression d’une nouvelle trahison envers son père mort.
  • Si je l’ai toujours aimé, mais il est mort. J’ai bien le droit de refaire ma vie et d'être heureuse. Pourquoi ne l’acceptes-tu pas ?
  • Non. Et puis merde. Je hais cette famille. Je te hais, et je hais cet intru.
  • Arrête de dire cela. Tu n’es qu’une égoïste. Tu ne m’aimes donc pas pour dire cela ? Tu ne veux pas que je sois heureuse ? Pense aux autres un peu, au lieu de ne penser qu’à toi ! Tu crois qu’il n’y a que toi qui as souffert de la mort de ton père ? Moi aussi, mais j’ai fait mon deuil. J’ai le droit de revivre maintenant.

Sa mère pleurait doucement car elle avait mal pour sa fille qui ne vivait que dans son passé et qui faisait souffrir tout le monde y compris elle-même en refusant de faire le deuil de son père, en refusant le bonheur de sa mère, en refusant l’amour de Marc, son beau-père. Si au moins elle essayait de faire un petit effort. Mais Sarah n'était qu’une boule de nerf, de furie. Elle hurlait et criait de manière hystérique.

Sa mère arriva pour la calmer en la prenant dans ses bras. Sarah recula, dévisagea sa mère, et courut dans sa chambre en criant “je vous hais, je vous hais tous…”

Sarah pensait que le fait d'être amoureuse annonçait le début du bonheur. Mais non. Voilà que sa mère tombait enceinte de cet homme qui ne lui inspirait pas confiance. Ils l’avaient trahi. Sarah avait essayé de faire des efforts ces derniers temps pour accepter son beau-père. Les relations s'étaient améliorées en même temps que son idylle avançait dans le temps. Mais sa mère lui avait caché sa grossesse depuis plusieurs mois. Elle avait attendu la date fatidique des trois mois de grossesse. Elle devait maintenant accepter qu’elle ne soit plus fille unique.

Mémoire effacée

 

Les semaines passaient, et le bébé grossissait. C’était une fille. Mais l'état de la mère de Sarah se détériora.  Elle se réfugiait de plus en plus dans un silence pesant, se plaignait de douleurs que les médecins ne comprenaient pas, et elle restait alitée de nombreuses heures. Vers le 5ème mois, elle commença à avoir ses premières contractions, ce qui l'obligeait à rester allongée. Au 7ème mois, elle partir à l'hôpital pour une menace d'accouchement prématuré laissant Sarah et son beau-père seuls ensemble.

 

Sarah se préparait à dîner, parce que son beau-père ne savait pas faire grand-chose. Elle fit du poisson en papillote avec des petits légumes verts et un peu de riz basmati. Le dîner sentait bon. Marc, son beau-père arriva dans la cuisine.

  • Tu cuisines aussi bien que ta mère.
  • Merci
  • Elle me manque tu sais. Tu lui ressembles beaucoup. Mais tu as la jeunesse et la joie de vivre qu’elle n’a pas.
  • Elle n’a pas eu la vie facile.

Il s’approcha de Sarah tout doucement pour la prendre dans ses bras.

  • Toi aussi tu n'as pas eu la vie facile, je  sais par quoi vous êtes passées toutes les deux et je ne pourrais jamais remplacer votre père.

Il lui caressa la tête, tout doucement. Sarah était gênée mais se laissa faire, elle n'était pas habituée à de la tendresse de sa part. Il descendit ses mains vers son dos.

  • Tu es encore plus belle que ta mère
  • Non, je ne crois pas. Elle a la beauté des femmes enceintes, elle est encore jeune.

Il lui massait le dos, elle se laissait faire. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas reçu de tendresse de la part d’un père.

  • Détends-toi, qu’est-ce que tu peux être tendu !!

Il balaya sa main le long de son dos de haut en bas, et s’attarda au niveau du haut de ses fesses. Sarah sursauta. Elle se dit qu’il avait dérapé et n’en tient pas compte.

  • Tu sens bon dit-il en respirant son parfum. Il respirait fort et sentait encore la cigarette et la bière. Il descendit une nouvelle fois ses mains sur ses fesses puis sur les hanches de Sarah et remonta ses mains et prenant le visage de Sarah entre ses mains. Sarah se demandait ce qu'il lui voulait et pourquoi il la fixait de cette manière.
  •  

Mémoire effacée

 

  • Pourquoi tu ne m’invites jamais chez toi ? demanda Erwan
  • Parce que ma mère est malade et je ne veux pas que tu rencontres mon beau père.
  • Pourquoi, il est méchant avec toi ?
  • Odieux si tu savais !! mais je ne veux pas en parler !
  • Mais j’aimerais bien connaitre ta petite sœur
  • Ok, tu peux passer à la maison mais pas question que tu t’attardes !
  • D’accord, je passe te chercher tout à l’heure ?
  • Pas longtemps, je t’ai dis
  • Ok, message reçu

 

Après les cours, ils partirent vers 17h30, du lycée, se prirent un gouter et arrivèrent sur les coup de 18h à la maison de Sarah. Marie était en train de pleurer. Sa mère essayait de la calmer en vain. Sarah accourut et la prit dans ses bras. Elle la berça en chantonnant un petit air. Sa mère s’effondra sur le fauteuil tout en saluant Erwan.

  • Je crois qu'elle fait ses dents ! impossible de la calmer !

Puis elle se leva péniblement pour aller préparer un biberon et commencer à préparer le repas de ce soir. Le biberon prêt, elle le donna à Sarah qui nourrit sa sœur.

Pendant que sa mère s’attela au dîner, Marc arriva. Il regarda Erwan de travers.

  • Tu es qui toi ?
  • Le petit ami de Sarah, je m’appelle Erwan.

Puis Erwan dit à l’oreille de Sarah :

  • Tu ne leur as pas parlé de moi ?
  • A ma mère si, mais mon beau père laisse tomber ! il n’a rien à faire dans ma vie sentimentale !
  • J’aurais à te voir, Sarah ce soir, dit son beau père

 

Sarah savait bien que c'était une mauvaise idée d’avoir amené Erwan à la maison. Dieu seul sait ce qui l’attendait ce soir, et quel punition elle allait avoir de la part de son beau-père!

Erwan ne resta pas trop longtemps et sur le seul de la porte, il dit le fond de sa pensée :

  • Il n’a pas l’air commode du tout ton beau-père ! Qu’avait à me regarder ainsi en arrivant ? Mais que te fait-il subir ? il a l’air d'être un tyran !
  • Pire que cela en fait !
  • J’espère que je n’ai pas envenimé les choses en m'obstinant à venir ici, j'espère. Tu me dirais, s’il te faisait du mal, non ?

Sarah ne prononça pas la réponse escomptée.

  • Je t’aime
  • Moi aussi je t’aime. A demain.

 

(...)

 

Sarah était sur ses devoirs depuis une bonne demi-heure quand elle vit apparaître cette fois ci son beau-père.

  • Alors tu m’avais caché ton histoire d’amour ?
  • Tu n’as rien à faire dans ma vie amoureuse, je ne vois pas pourquoi je t’en parlerais.
  • Cela m'intéresse au contraire ! t’a-t-il déjà touché ? fait l’amour ?
  • C’est ma vie intime, je n’ai pas à t’en parler
  • Oh que si cela me concerne, je n’ai pas l’intention de me retrouver avec un autre mioche à la maison, j’ai le droit de savoir si tu couches avec lui ! viens là et montre-moi si tu es vierge !
  • Mais ça ne va pas la tête, tu n’as pas le droit de me toucher
  • Si tu me montreras espèce de petite perverse. Tant que tu es sous mon toit, j’ai le droit de décider avec qui tu coucheras ou pas.
  • Et qui t’en donne le droit ?
  • Vas-y alors, pars de la maison
  • Je n’abandonnerais pas maman et ma petite sœur, surtout avec un pervers comme toi
  • Alors montre-moi si tu es vierge.
  • Non je ne le suis plus
  • Approche-toi

Sarah s’approcha. Il souleva sa chemise de nuit et mit sa main dans la culotte et introduisit son doigts dans son vagin.

  • Est ce qu’il a été doux au moins ? c’est un bon amant ?
  • Mêle-toi de tes oignons.
  • Tu es vraiment insolente, il faudrait vraiment que je te corrige un jour.

 

Puis il repartit aussi vite qu’il était venu. Sarah s’attendait à bien pire que cela même si elle se sentait sale. Il n’avait jamais osé toucher cette partie-là de son corps. Elle tremblait encore car à chaque fois, elle puisait toute l'énergie de son corps pour affronter son beau-père et elle en ressortait vidée. Elle s’effondra dans son lit en larmes.

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